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en savoir plus : lire, rejoindre l'espace

Le temps, la phénoménalité, l’homme sont autant de notions au cœur de mon travail. J'oeuvre à faire voguer mes lecteurs et moi-même, ouvrant ainsi la voie à la possible révélation d’autres mondes. Invitant à une écoute au temps présent, je souhaite mener chacun, vers un vécu de l’intérieur du monde. 

Il y a dans mon travail un écho méditatif et sensitif évident, toutefois accompagné d’une résonance philosophique et anthropologique. Il n’est pas question de matérialiser des concepts et des thèses, mais bien d’en faire l’expérience. Une dialogique s’installe entre sens et expérience, visant à explorer l’univers au sein de nous-même. 

J'oeuvre à invoquer chacun de mes lecteurs, comme moi-même à explorer les limites de sa conscience, les confins de l’existence et de sa pensée. Mais aussi de se mettre en quête de nouvelles connexions, de nouveaux points de vue. Et c'est ainsi que nous retrouvons le temps, la phénoménalité et l’animé au cœur de mon travail d'auteur, tant de notions gravitant autour du point central l'Homme, le sujet humain, la Vie.

Mes poèmes visuels ne sont pas à lire mais bien à vivre, et sont autant de passerelles vers des mondes jusqu'alors insoupçonnés. 

La relation à l’expérience, à la sensibilité est une composante essentielle de ma production qui peut être assimilée à une narration immersive et désintéressée. Qu’il soit question de partager un état d’esprit, une émotion voire même un mode d’être ; son expérimentation au préalable est une nécessité. 

Une de mes préoccupations principales est l’homme, le prisme humain, percepteur et donneur de sens. Son exploration est une quête sans fin ni but, qui mène vers les confins de l’existence. C’est un questionnement dévastateur et fondateur de nouvelles relations au monde, aux autres. Pourtant, rien ici n’est nouveau, si ce n’est leur conscience. Cette quête, bien que facilitée par les modes de connaissance et d’investigation actuels, s’apparente souvent à une marche sur les pas de nos ancêtres humains. L’immersion dans des contrées dites sauvages ou encore avec les peuples « non-modernes » mettent souvent en branle toute la philosophie contemporaine et moderne, qui semble sommée sous le coup de la simplicité et de l’intensité de l’existence. 

Les facultés imaginatives de l’homme sont délirantes. Un son, une image, une texture suffisent à eux-seuls à nous plonger dans une rêverie profonde. Le monde se concentre alors en notre intériorité et elle seule persiste. Fondre dans la rêverie c’est vivre et revivre, explorer de nouvelles dimensions, se métamorphoser, ouvrir le champ des possibles. Cet itinéraire vécu dans toute notre corporéïté dépasse la simple imagination ; c’est un monde éphémère que nous vivons avec intensité. 

Ces images, ces sons, en plus de nous recentrer peuvent être les guides menant vers une expérimentation interposée, vers la métamorphose. En une fraction de seconde, je deviens fleur, insecte, afghan. Je suis pénétré par un système de perception nouveau et j’en fais l’expérience. Dès lors vivre l’oeuvre signifie autant s’émouvoir que changer de peau, de mode d’être. 

L’art, m’est voie

Un chemin que j’ouvre

Dans l’immensité

L’art, m’est œuvre de création,

Une posture, une présence, qui

S’actualise

Un œil, toujours vierge

L’art, m’est expérience

De l’accueil

De la rencontre

De l’absence

L’art, m’est ouverture

Sensible, Intime

Transcendance

L’art, m’est joie

Diffuse, pérenne

Infuse mon existence

Existentiale

Est une création

Qui ouvre la voie

De l’être

 

Une recherche, une quête

Libre et infinie

Qui surgit d’une nécessité

 

D’un appel 

Intrinsèque

Vers l’ouvert

 

Et qui descend

Emmène en,

Est Solitude.

 

Existentiale

Est une création qui

 

Enfante

Porte

Le doute

 

Ouvre

L’Intime

 

Résonnance

De la vie,

 

Ouvre

Une tension

Une présence

Une évolution

 

Qui transfigure

En sincère

Le mensonge

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Le temps, la phénoménalité, l’homme sont autant de notions au cœur de mon travail. J'oeuvre à faire voguer mes lecteurs et moi-même, ouvrant ainsi la voie à la possible révélation d’autres mondes. Invitant à une écoute au temps présent, je souhaite mener chacun, vers un vécu de l’intérieur du monde. 

Il y a dans mon travail un écho méditatif et sensitif évident, toutefois accompagné d’une résonance philosophique et anthropologique. Il n’est pas question de matérialiser des concepts et des thèses, mais bien d’en faire l’expérience. Une dialogique s’installe entre sens et expérience, visant à explorer l’univers au sein de nous-même. 

J'oeuvre à invoquer chacun de mes lecteurs, comme moi-même à explorer les limites de sa conscience, les confins de l’existence et de sa pensée. Mais aussi de se mettre en quête de nouvelles connexions, de nouveaux points de vue. Et c'est ainsi que nous retrouvons le temps, la phénoménalité et l’animé au cœur de mon travail d'auteur, tant de notions gravitant autour du point central l'Homme, le sujet humain, la Vie.

Mes poèmes visuels ne sont pas à lire mais bien à vivre, et sont autant de passerelles vers des mondes jusqu'alors insoupçonnés. 

La relation à l’expérience, à la sensibilité est une composante essentielle de ma production qui peut être assimilée à une narration immersive et désintéressée. Qu’il soit question de partager un état d’esprit, une émotion voire même un mode d’être ; son expérimentation au préalable est une nécessité. 

Une de mes préoccupations principales est l’homme, le prisme humain, percepteur et donneur de sens. Son exploration est une quête sans fin ni but, qui mène vers les confins de l’existence. C’est un questionnement dévastateur et fondateur de nouvelles relations au monde, aux autres. Pourtant, rien ici n’est nouveau, si ce n’est leur conscience. Cette quête, bien que facilitée par les modes de connaissance et d’investigation actuels, s’apparente souvent à une marche sur les pas de nos ancêtres humains. L’immersion dans des contrées dites sauvages ou encore avec les peuples « non-modernes » mettent souvent en branle toute la philosophie contemporaine et moderne, qui semble sommée sous le coup de la simplicité et de l’intensité de l’existence. 

Les facultés imaginatives de l’homme sont délirantes. Un son, une image, une texture suffisent à eux-seuls à nous plonger dans une rêverie profonde. Le monde se concentre alors en notre intériorité et elle seule persiste. Fondre dans la rêverie c’est vivre et revivre, explorer de nouvelles dimensions, se métamorphoser, ouvrir le champ des possibles. Cet itinéraire vécu dans toute notre corporéïté dépasse la simple imagination ; c’est un monde éphémère que nous vivons avec intensité. 

Ces images, ces sons, en plus de nous recentrer peuvent être les guides menant vers une expérimentation interposée, vers la métamorphose. En une fraction de seconde, je deviens fleur, insecte, afghan. Je suis pénétré par un système de perception nouveau et j’en fais l’expérience. Dès lors vivre l’oeuvre signifie autant s’émouvoir que changer de peau, de mode d’être. 

L’art, m’est voie

Un chemin que j’ouvre

Dans l’immensité

L’art, m’est œuvre de création,

Une posture, une présence, qui

S’actualise

Un œil, toujours vierge

L’art, m’est expérience

De l’accueil

De la rencontre

De l’absence

L’art, m’est ouverture

Sensible, Intime

Transcendance

L’art, m’est joie

Diffuse, pérenne

Infuse mon existence

Existentiale

Est une création

Qui ouvre la voie

De l’être

 

Une recherche, une quête

Libre et infinie

Qui surgit d’une nécessité

 

D’un appel 

Intrinsèque

Vers l’ouvert

 

Et qui descend

Emmène en,

Est Solitude.

 

Existentiale

Est une création qui

 

Enfante

Porte

Le doute

 

Ouvre

L’Intime

 

Résonnance

De la vie,

 

Ouvre

Une tension

Une présence

Une évolution

 

Qui transfigure

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